Mes premières lignes . . . été 2001

Juste un article pour faire connaitre ma maladie, sans doute que cet article n’aucun lien avec El Jadida, et sa situation actuelle… mais j aimerai vous faire part de ma vie, mes écris, mes peines et mes joies …

aout 2001 – Thérapie d’une maladie orpheline

Tout commence un été 2001, où mon mental et mon corps ne comprennent plus la vie, ma vie.

Seuls les battements de mon cœur me rappellent que je suis encore en vie, moins forte, et beaucoup plus fragile qu avant, mais toujours en vie.
Si forte aux yeux des gens mais si faible a l’intérieur, toi, t es une fille forte !

Les gens n’ont cessé de me le répéter et encore aujourd hui je l’entends, la force cache toujours une faiblesse, une faille, personne ne l’a vu ou n’a voulu le voir, ni en savoir plus.

c’est pour cela que je n’ai pas souhaité partager certaines de ces émotions, ces craintes et ces larmes avec mes proches, trop difficile de leur avouer.

Ou avec certaines de mes amies, qui tout au long de cette période se sont dissipées, envolées pour mon plus grand bien.

En ce jour de soleil br»lant, j ai froid et me retrouve seule, et ça en devient presque étouffant, je ne l’aime pas, elle me regarde en se brossant les dents, en se maquillant, en se coiffant chaque jour, je renonce a vivre avec elle, je la déteste, la méprise, je souhaiterais quelle meurt.

Je fais semblant d’aller bien, mais au fond je meurs.

Aucune amie qui puisse comprendre, vraiment, sans légèreté, sans « mais arrête de te prendre la tête t es mignonne !!» comme si a elle seule cette phrase changerait ma vison de la vie, ma vie.

c’est pourquoi, sans imaginer que j aurais pu écrire et poursuivre l’écriture de ma petite vie, mes désespoirs, mes peines et mes grands bonheurs, j ai pris un stylo, une feuille et sans m arrêter j ai écrit, écrit, écrit, pour qu un jour ceux qui m aiment puissent comprendre mon parcours et mon douloureux malaise.

Un récit où chaque malade, quelle que soit sa maladie, son parcours, ses sentiments d’injustices, de discrimination et de mal-être peut se retrouver.
Chaque petit bonheur, chaque peine, mes rencontres et mes pertes y sont gravées et dénoncées, comme une sorte de thérapie, je ne voulais pas aller chez un psy, rien a lui dire de très intéressant.

Mademoiselle-Mela

Auteur/autrice