Ainsi, cette grande manifestation, organisée au cœur du Ribate Tit, n’a été guère l’occasion propice pour rendre hommage aux fauconniers Kouassems et aux 1100 cavaliers de la tradition équestre. Lors de cette cérémonie, et en présence du gouverneur de la province d’El Jadida, Mohammed Yazid Zellou, la distribution des prix n’a pas eu lieu a cause des disputes et de quelques agissements enfantins.
Qui en est responsable ? Les organisateurs ? Les autorités locales ? Les « Allam» des « Sarbates » ? En tout état de cause, c’est inadmissible ! On n’a jamais enregistré dans les annales de l’histoire du moussem un tel «brouhaha». d’autre part, notons que si ce moussem n’a enregistré aucun dérapage, c’est grâce aux sacrifices et aux grands efforts déployés par les agents de la Gendarmerie Royale et les Forces Auxiliaires.
Cependant, durant ce grand moussem des Doukkala, nous avons enregistré quelques défaillances. Ainsi, concernant l’aspect de la propreté et l’eau potable, il est inadmissible de voir cette commune, qui est l’une des plus riches communes du Maroc, rester dans un état très primitif au temps où elle est censée réaliser toutes les attentes de ses habitants et de ses visiteurs. Pis encore, l’enceinte du sanctuaire du Saint Moulay Abdellah a été, elle aussi, transformée en une vraie “poubelle”. Chaque année, le nombre des visiteurs du moussem dépasse le chiffre de 400.000 personnes. Or, tout est laissé au hasard.
Ainsi, pour tous ces visiteurs, il n’y avait que quelques piteuses toilettes. Pourquoi donc cette localité, qui est l’une des plus riches communes du Maroc, ne renforce pas ce volet en faisant appel pendant le moussem a une société privée spécialisée pour le doter de toilettes mobiles payantes ?
Abdelmajid Nejdi
Le Matin