Point de vue : Le niveau de nos élèves bat de l’aile
Contrairement aux allégations parfois protocolaires de certains responsables de l’enseignement, au Maroc, la baisse du niveau de nos élèves et de nos étudiants se fait de plus en lus remarquer. Outre l’absence en masse de certaines classes, les élèves et les étudiants délaissent l’apprentissage, la formation, la documentation et la lecture. Tout ceci a cause du surf et de « tchatche » dans les réseaux d’Internet : leurs productions écrites est nettement en deça des objectifs élaborés dans n’importe quel niveau scolaire. Quand a leur communication, elle laisse a désirer et ceci touche presque toutes les langues enseignées y compris l’arabe sensé être leur langue maternelle.
Nous invitons franchement et sans ambages les responsables du ministère de tutelle a procéder a une étude statistique par le biais d’un échantillon national pour se rendre compte de la gravité de cet état alarmant. Si certains se targuent de dire que notre système d’enseignement est en voie de s’améliorer pour parvenir a l’excellence, ils se trompent largement et ils sont a coté de la plaque. Une évaluation consciencieuse et objective des copies des élèves au baccalauréat risque bel et bien de produire un tollé national La triche, le plagiat, la fraude qu utilisent nos élèves sont devenus monnaie courante.
Pour certains élèves et étudiants de tels actes sont presque un droit tolérable. Face a ce fléau certains professeurs responsables se trouvent démunis de tout un pacte sur leurs élèves. Ils sont souvent menacés a cause de leur bon sens pédagogique. a travers ce point de vue , nous interpellons les opérateurs pédagogiques pour qu ils agissent en conséquence avant qu il ne soit trop tard.
La réforme de l’enseignement est de tout temps et en tout lieu un facteur incontournable pour le développement d’un pays.
Comment vivent les kassals dans nos hammams
Silhouettes anonymes, ruisselantes et essoufflées dans les vapeurs humides ; c’est dans cet état qu on trouve les « kassals » dans nos bains maures.
Ces pauvres créatures passent jours et nuits a nettoyer le « hammam » a déboucher les égouts, a frotter, décrasser, masser, laver et savonner. Tout ce travail pour un service qui n’est pas cher du tout. Le kassal est payé a la tête du client : cela dépend de sa générosité Son revenu journalier est en fonction de la situation du hammam et du nombre des clients. Notons aussi que ce pauvre bosseur n’est pas payé par le propriétaire du bain maure.
— Bouchaib Bchiker
Grands taxis : déontologie séculaire
Il est inadmissible de fermer l’œil sur une bavure monumentale qui touche la sécurité des voyageurs qui utilisent les grands taxis. Les Mercedes 240 de fabrication allemande ont été conçues pour transporter 5 places et non 7 places, 3 devant et 4 derrière.
Par les temps qui courent caractérisés par l’imprudence de beaucoup de chauffards qui ne se soucient guère du confort des passagers qui les serrent comme dans une boite de sardines.
N est-il pas grand temps de corriger cette situation pour garantir davantage de sécurité aux usagers quitte même a autoriser une petite augmentation qui compense la réduction du nombre de places (2). Ceci dit, les responsables du transport en commun doivent imposer aux grands taxis ainsi qu aux autocars l’usage impératif de l’autoroute pour réduire le taux des accidents qui surviennent sur la route nationale RN1.
Autoroute
Les conducteurs qui utilisent l’autoroute Casa-El jadida pendant la nuit, doivent être attentifs voir vigilants. Des bandes de malfaiteurs se font remarquer de plus en plus dans ce trajet en attaquant en pleine nuit les usagers de cette autoroute ; des cas concrets ont été relevés durant la semaine dernière : un parlementaire était piégé par un barrage de pierres dressé par des escrocs issus de parages de Had soualem et de Bir jdid. Heureusement les dégâts n’étaient que matériels. Le même sort était arrivé a un autre citoyen jdidi.
Les gendarmes sont appelés donc a beaucoup de plus de surveillance voir une surveillance permanente afin de sécuriser le passage nocturne des conducteurs.
Croissance de l’analphabétisme dans la région Doukkala-Abda
L’analphabétisme dans cette région, s’accentue d’une manière manifeste. Les causes sont multiples et presque connues. Mais que faire ? c’est la question primordiale a laquelle il faut s’acharner pour lui trouver une solution adéquate. Pour notre part, il faut impérativement se mobiliser d’une manière collégiale : responsables, de l’enseignement, administrateurs régionaux pour réduire ce fléau sinon l’éradiquer. Ceci est d’autant plus important que cette région aspire a devenir un grand pole d’attraction économique et industriel dans notre pays.
Les statistiques avancées par certains responsables autorisés en la matière, sont alarmantes 55 Pour cent de la population régionale est analphabète et ceux entre 9 et 15 ans qui ne sont pas encore scolarisés sont au nombre de 102.180.
TOUTES VOS CONTRIBUTIONS SERONT LES BIENVENUES !
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Aboulkacem aboufariss
