Le docteur Habib Daim Rabbi, chercheur et membre de l’Union des écrivains du Maroc, vient de publier un livre intitulé «Ville de Sidi Bennour et sa région : hommes, histoire et environnement». Cet ouvrage d’une centaine de pages est une étude monographique qui brosse un panorama de l’ancrage historique, démographique, géographique et culturel, fruit d’une année de travail.
Elle porte sur l’évolution de la ville, le phénomène du protectorat français, l’essor économique et social de la région et les grandes familles. l’étude s’achève enfin sur une série de témoignages de Doukkalis originaires de cette ville et de sa région.
L’auteur signale dans l’introduction que l’intérêt pour «le fait local» (chose locale), a l’heure de la mondialisation, est de l’ordre du défi. Défi de mettre en valeur le rôle des régions et des provinces dans la promotion du capital matériel et symbolique des peuples et des nations. Car en fin de compte, le génie des nations n’est que la synthèse de celui des membres et des groupes qui les forment.
De ces préoccupations est né cet ouvrage guide qui prend la ville de Sidi Bennour et ses environs pour objet d’étude et qui fait de l’homme et de son cadre de vie son point de départ et son aboutissement. Bien que modeste, cette entreprise n’a pas été de tout repos l’ambition débordante ne suffit pas face a l’absence de documents et d’archives. Le peu d’informations aussi éparses que sommaires font de l’écriture de ce guide une aventure qui prête le flanc aux critiques.
Cet étonnement, favorisera des essais d’écriture de l’histoire de la région, qui reste a ce jour lacunaire. Il rendra possible l’émergence de l’identité enfouie et donnera a découvrir les richesses et les potentialités tans humaines que naturelles de la région.
Un volet informationnel et un autre fonctionnel caractérisent ce guide. Le lecteur originaire de la région verra bien que les sujets traités le concernent. Le natif d’une autre région, lui, notera que nous avons en commun l’histoire, la patrie, l’avenir et les rêves. Signalons enfin, que le livre est édité en langue arabe.
Abdelkader Belcadi
LE MATIN
