Entre El Jadida et Essaouira en passant par Safi et Souiria K Dima Pascal DUCROUX a trouvé sa nature de prédilection au Maroc ; où il est installé depuis l’an 2000.
Depuis l’âge de 12 ans cet homme de 62 ans, emmène son appareil photo, partout où il va.
Chasseur d’images invétéré, il n’arrête pas de s’aventurer le long de cette côte : Doukkala- Abda- Chiadma, afin d’immortaliser des paysages superbes, où ses regards surfent sur le bleu des vagues, au rythme des barques accrochées en note de musique, sur des portées d’écume blanche.
Et alors que la nature sommeille la d’où il vient, Pascal a été totalement sous le charme de nos paysages qui sourient de mille fleurs, rafraîchissent la vue et émerveillent les balades, aussi bien en hiver qu au printemps.
Charmé par tant de beauté, l’œil sensible du photographe essaie de transmettre fidèlement l’objet de sa séduction, en mémorisant des clichés riches en couleurs douces et délicates.
En visitant l’exposition de Pascal, nous découvrons des beautés naturelles qui nous semblent si familières et pourtant vis-a-vis desquelles nous ne prenons pas assez de temps, pour marquer une pause et les admirer a leur juste valeur. Ses photos nous laissent l’impression de devoir réapprendre a regarder les choses différemment et surtout a y consacrer le temps nécessaire pour vivre totalement de tels plaisirs.
« La nature m a permis de panser des plaies que je croyais inguérissables après la mort accidentelle de ma fille. Elle m a depuis toujours appris la passion, la tolérance, la méditation, l’ouverture et le respect d’autrui.
Je me focalise totalement sur les parties infimes de la nature, qui regorgent de tant de beauté a mon sens.
Parfois, les gens viennent me voir pour que je leur indique le lieu de mes prises de vue Ils sont alors surpris, de n’avoir rien vu ! »
Et c’est grâce a cette campagne vagabonde que Pascal nous donne a voir, que le poète se réveille en chacun de nous et que nos yeux contemplent des tableaux de Monet ou de Cézanne plus vrais quenature !
Grâce a l’exposition de Pascal DUCROUX, a la galerie B. ZAHIDI du 03 au 31 mars, nous nous promenons, rêveur, dans un romantisme de pastel infini, et nous apprenons a découvrir quelques unes des merveilles de la nature, que nous offrent les paysages de notre pays en général et ceux d’Abda-Doukkala en particulier.
Abdellah HANBALI
L’ECHO