Pour les amoureux de Mazagan-El Jadida, ma ville natale, je dédie le poème suivant sur le cap blanc (Jorf Lasfar)
Un tumulte: l’Océan s’acharne sur la rude falaise.
Le calcaire s’effondre et sombre dans la terre glaise !
Les vagues gonflées d’orgueil écument a leur aise.
Puis la marée basse calme le jeu et tout s’apaise.
Aux riverains, le quotidien offre, tambours battants,
Le spectacle d’une lutte sans merci entre deux géants :
Le roc blanc fort de son calcaire au pied d’argile
Et l’Océan envahisseur du moindre coin d’asile !
Le Cap, blanc de peur d’être un jour anéanti,
Tend sa face, feintant de résister a la sape nantie
D un manche qu il sait impossible de manier
Tellement le mouvement est ample et rancunier !
Le printemps procure les soins aux blessures ;
La falaise meurtrie, brandit ses nombreuses fissures
Comme signe de résistance aux méthodes d’usures
Du géant voisin, au fluide bleu, sans limites s»res !
Extrait du recueil « la recherche de l’espoir caché »
Editions Tougui, Paris
M. ETTALIBI, Dr Sci.