Il a fait beau ce samedi 28 avril 2007 pour la célébration du printemps de la poésie, organisée par la section régionale d’El Jadida de l’AMALEF en collaboration avec le Collège AL MANAR, une manifestation des plus salutaires, au titre révélateur de : « un temps pour la poésie ».
L’assistance composée d’une vingtaine d’enseignants de la langue française et d’un intrus, invité du monde de la Finance, tous attentifs a l’exposé de Mr BENHIMA Ahmed, une célébration du printemps de la poésie doublée d’une réflexion sur l’apprentissage et l’enseignement de cette matière capitale .La poésie est un discours a travers lequel on exprime, on suggère un sujet avec des vers avec une rime, une certaine musicalité. Et l’école dans tout ça ?
L’école a des principes qui retient uniquement ce qui s’adapte a son système de fonctionnement, a sa propre vocation : une institution qui dispense un savoir établi, arrêté, consigné par le dictionnaire, un savoir qu on peut repartir en séances, en niveaux .Mais tout ce qui ne rentre pas dans ce registre, l’école s’en méfie !!! Elle a besoin d’un savoir qui s’adapte a son rôle et a sa mission qui est d’évaluer, donner des notes, sélectionner etc.
Un débat eut lieu autour de l’enseignement de la poésie, un échange réel ponctué par la lecture par certains élèves de leurs créations poétiques.
Puis toute l’assistance fut conviée a un repas.
La suite de cette rencontre a donné lieu a un atelier : initiation a l’écriture de la poésie, séance très riche d’enseignements, animée par Mr KERAOUI de l’Académie d’El Jadida.
Tarik Boubiya – El Jadida
