ville du Sultan ! Relis ton histoire !
Ton nom fut inspiré de la victoire !
En commémorant le jour de la terre,
Ton message sera désormais planétaire !
terre jadis couverte de palmier nain !
Réveille-toi, les chevaux sont en apparat !
terre prisée par le commun et le saint !
Honneur a toi qui leur a ouvert les bras !
portail de la victoire ! Soit le présage
D une atmosphère sereine et sage
Où les nobles professions a l’usage
Auront amadoué les ethnies du rivage.
A Rabat, tout se mijote et se partage :
« Les maisons, les mosquées au superbe zellige,
Le souk des tapis et produits d’élevage,
Le four, le hammam et tout l’héritage. »
Aux visiteurs de tous bords, curieux et prestes,
Rabat, aux portes grandement ouvertes,
Se pavane de quartiers au nom de plantes
Héliophiles, charmantes et fascinantes.
L’Agdal est fier de son jardin d’essais,
Les Oudaya, le Chellah, de leur havre de paix
Le mausolée, la tour (Hassan) de leur mont dominant,
Ryiad et Souissi de leur luxe verdoyant.
L’Océan (atlantique) semble tendre le joug au fleuve
Duquel chacune des deux rives s’abreuve.
Le Bouregreg, devenu le point de mire,
Invite Rabat et Salé a s’embellir.
Les yachts entrant dans le port de plaisance
Dament le pion aux barcasses de nonchalance.
Les oiseaux fuient vers la forêt, la Mamora
Où peut crépiter la poudre de la fantasia.
Les habitants venus d’horizons divers,
Mais emprunts d’une foi exemplaire,
Apprirent a faire la traversée du désert
Sans nuire a autrui, sans être sectaire.
Ses espaces verts fleurant du bonheur, Rabat,
En harmonie avec le go»t du parterre,
Interpelle, sous des vivats, au débat
Pour sauver la qualité de vie sur terre.
M. Ettalibi, Dr Sci.
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