Des moments seul où tard le soir
Rien a apprécier ou a vouloir
Isolé, soif, perdu, comme au désert
Je retourne en arrière
Contempler un moment de plaisir
Dans un livre de souvenirs
Seul, dans mon cagibi palace
Les jours passent et repassent
l’espoir change de camp
Des cris de peines que personne n’entend
Au plus profond des ténèbres, au plus profond de la nuit,
Je souffre, je pleure, je crie, sans bruit
c’est un sentiment glacial comme un soir de Décembre
Où même a ma cave je n’ose plus descendre
Seul, j’avoue avoir tort
De se croire en vie, et pourtant je suis mort.
Seul, prisonnier de ma liberté
Seul, en désastre équilibré.
Ilham TAIMOUR
Eljadida.com