El Jadida jolie petite ville d’autrefois, ma ville natale où pratiquement toutes les familles se connaissaient. C’était une ville florissante dans les années 30 où plusieurs fassis ont immigré a cause de son port qui facilitait le commerce.
Plusieurs familles y habitaient dont les EL ALAMI LES MSEFER LES LAHLOU LES KADIRI LES CHRAIBI LES TAHIRI LES CHECK LAHLOU LEMRINI LAHBABI LES LARAKI LES BENCHEKROUNE LES BERRADA ET AUTRES;;;;; Egalement plusieurs familles juives dont les ABERJEL, DANAN, ASSEDO et autres.
Je fréquentais l’école Tazi a l’époque des années soixante dont je garde un très bon souvenir et où nous avons eu un enseignement de qualité (je dis nous C’est toute ma génération)parmi les instituteurs que j’ai eus Mr LAHLOU MOHAMED qui enseignait le français et le calcul C’est – le terme qu”on employait a l’époque- en CM2, Mr Si BOUCHAIB qui enseignait l’arabe, Mr SQUALLI et autres.
j’habitais sur le boulevard HASSAN II dans une belle maison que les gens appelaient la “MAISON AU BALCON BLEU”, nous avions un voisinage magnifique, on allait au marché qui était a côté et qui existe toujours, le pharmacien magneti avec sa pharmacie peinte en jaune. l’Ecole CHARCOT était a côté de chez nous.
La plage d’EL JADIDA était trop belle avec ses cabines peintes en vert, la musique de OUMKALTOUM et surtout la chanson AMAL HAYATI que le café du jardin n’arrêtait pas de répéter.. Quand on finissait de la plage on prenait la calèche pour rentrer.
C’est après qu’on a commencé a aller a sidi bouzid quand la plage était sauvage et il n’y avait aucune construction, pas de moyen de transport si on avait pas de voiture on n’y accédait pas.
On se sentait en sécurité dans les rues, on allait au théâtre, au cinéma DUFOUR ET MARHABA le ticket était a 2 dh pour deux films ah! la belle époque!
Le lycée IBN KHALDOUN (lycée mixte de l’époque) était l’un des meilleurs du Maroc celui ou celle qui redoublait dans les autres villes les parents les envoyaient en tant qu’internes dans ce lycée et les résultats étaient excellents.
j’ai quitté EL JADIDA EN 1974, aujourd’hui je ne la reconnais plus je me suis même perdu une fois. J y vais de temps en temps. La nostalgie.
Houria
Eljadida.com
