Souvent au bord de l’eau, j ai bercé mon attente
Et chanté en silence pour apaiser mon âme.
J ai souri en pensant au désir qui me tente,
J ai bâti des châteaux, j ai bravé la tourmente
Et br»lé a ses flammes
J ai rêvé, ô mon Dieu, que le rêve était beau !
La vie avait pour moi un merveilleux sourire
Et éclairait ma route d’un éternel flambeau,
Chassant ma nuit entière, du berceau au tombeau,
Et mes profonds soupirs
J ai largement ouvert mon cœur a tous les vents
Et l’ai laissé vibrer comme autant de tambours.
Je l’ai livré moi même, au charme du levant
Et au bout de la nuit, je l’ai vu comme avant,
s’éveiller a l’amour
J ai vécu, sans compter, au rythme des journées,
Chaque joie enrobée de ses mielleux sourires
Et mes chagrins en tas, véhémentes fournées
Qu une force inconnue, terrible destinée
A semé, sans faillir
Alaayyadi
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Alaayyadi
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