Le consortium mené par le sud-africain Kerzner International met les bouchées doubles pour se financer sur le marché national. Cela, depuis la signature de l’avenant a la convention de mise en valeur de la future station balnéaire de Mazagan (Province d’El Jadida), le mercredi 25 mai dernier a Rabat, entre l’Etat et le groupement.
Le montant d’investissement total nécessaire au développement de la station de Mazagan est d’environ 6,3 milliards de DH, mais le groupement chercherait a emprunter près de 3 milliards de dirhams, a en croire une source proche du consortium. Rappelons qu après la signature de l’avenant, le montant d’investissement prévu pour la première phase de la nouvelle station touristique, est passé de 2,25 milliards de DH a 3,25 milliards de DH. c’est dire que cette levée de fonds devrait permettre au groupement composé de «Kerzner Investments Morocco Limited, de la Société Maroc Emirats arabe unis de développement (SOMED), de la Caisse de dépôt et de gestion (GDG), de la Mutuelle agricole marocaine d’assurance (MAMDA) et de la Mutuelle centrale marocaine d’assurance (MCMA) de boucler les travaux de cette première phase du projet.
Cette étape qui doit démarrer au cours du dernier trimestre 2006 pour être achevé fin 2008, porte notamment sur la création de 1.000 lits, d’un golf de 18 trous, d’un centre de congrès et d’équipements d’animation, démarreront au cours du dernier trimestre 2006 et seront achevés fin 2008.
Depuis la signature de l’avenant avec l’Etat, les choses semblent aller très vite pour la réalisation de ce méga-projet. Le chef de file du consortium a entre temps créé dans le cadre du développement de cette station, sa filiale marocaine dénommée «Kerzner Investments Morocco Limited» qui a son tour, a officialisé l’introduction de la société émiratie Istithmar PSJC, a travers sa filiale Nakheel Hotels and Resorts LLC, dans son tour de table. Rappelons que la société Nakheel Hotels and Resorts est notamment le développeur des projets de I île touristique artificielle de Dubaï. Parallèlement, la société gestionnaire du projet, la Société d’aménagement d’Al Haouzia (Samaz), ne semble pas avoir de souci pour boucler son montage financier avec l’aide des banques de la place, très intéressées par le projet.
Samaz est déja très avancée dans les négociations et si tout se passe comme prévu, a en croire la même source, la Banque Centrale Populaire serait le chef de file du consortium des banques.
La Gazette du Maroc