Le marché, petit ou gros, nous fait marcher.
Ajusté pour se vider avant le coucher,
Sa manie nous fait débarrasser le plancher,
Au pas affiché ou au gourdin de vacher.
Dans son objet, le marché est fait pour marcher !
n’importe quel pas, on ne doit rien gâcher.
Le bon pied convient au bon œil dur a flancher.
ce rythme, on peut suivre sans se pencher.
Dans tout marché, les infos semblent clocher.
l’entrée, on nous vante ce qu on vient chercher.
Dans son agora, on peut toucher et mâcher.
Allure tranchée, on suit le cours sans brancher.
Lieu magique, le marché semble ébaucher,
chaud et a froid un puzzle a décocher.
Pour se mettre au vert, cru, cuit, on doit trancher.
chaque fois, on gratte le fric a cracher.
Pourquoi, sur la pointe des pieds doit-on marcher ?
On ne sait plus comment ni quand doit-on tâcher
D avoir l’œil sur les commerces faits pour tricher ?
La craie des gloses varie du matin au coucher.
Les marchés mondiaux, conçus pour tout pêcher,
Accrochent des panneaux bons a décrocher.
Derrière les lobbys et potes a harnacher
Au style détaché, qui ose reprocher ???
M. Ettalibi, Dr Sci.
Eljadida.com