Né en 1969 a OULED Ghanem, province d’El Jadida, il brillait dans les courses de fond et demi-fond durant les années 95, il participait aussi aux sports collectifs pour renforcer les équipes de football et handball dans son établissement scolaire Une fois ses études et sa formation dans l’entreprise terminées, il continua a s’entraîner pour maintenir sa forme physique, mais il ne pensait jamais fouler les courts jusqu au jour où son entreprise était chargée de démolir et de reconstruire le clos du DHJ Tennis Club !
le chantier dura six mois pour relooker l’infrastructure ces six mois de vie en plein club du tennis ont permis a Mustapha Lemferrag, puisqu il s’agit de lui, de côtoyer le comité, les adhérents, les joueurs et les entraîneurs du DHJ.TC, ces derniers proposèrent a notre entrepreneur de prendre la raquette et de descendre au court ! c’est ce qu il fit illico-presto, car tout enfant il adorait le sport de la petite balle jaune qui n’est toujours pas programmé dans le sport scolaire ! mieux encore, il étonna la direction technique du club par sa maîtrise des gestes techniques du tennis, entre autres le revers et la volée ! Trois mois d’apprentissage et d’entraînement lui ont suffit pour se préparer a la compétition . deux tournois tennistiques pour vétérans qu organisent chaque saison le club pour ses adhérents, que ce soit en simple ou en double, Mustapha lemfarreg était la sur la première marche du podium ! ses succès nous ont poussé a poser quelques questions, a chaud, a la révélation des vétérans du tennis club d’El Jadida.
L’Opinion sport : Alors comment vivez-vous vos succès ?
Mustapha Lemfarreg : « écoutez, laissez-moi vous dire, tout de suite, que je viens de réaliser, enfin mon rêve d’enfance ! J ai toujours voulu pratiquer ce sport mais quasiment impossible a Ouled Ghanem, alors je me défoulait en quelque sort a courir aujourd hui, je suis comblé du podium, mais surtout heureux d’avoir joué au tennis au sein d’un grand club dont j ai l’honneur de lui refaire une peau neuve.
Selon vous, le tennis est-il un sport facile ?
Non pas du tout, mais je dirai comme tous les sports, il y a un travail a faire et une souffrance a subir au cours des séances d’entraînement et un minimum de sérieux dans le travail pour arriver aux résultats escomptés.
Avez-vous trouvé le coach qu il fallait au DHJ TC ?
Permettez-moi de vous dire que j étais gâté, en ce sens, que les sets entraîneurs du club m ont pris, chacun a son tour, entre leurs mains.
Vous avez parlé de souffrance a l’entraînement !
Je dirai la bonne souffrance dans la mesure où l’on apprend a résister a la fatigue et a se surpasser !
Qui vous a aidé le plus a réaliser ce résultat ?
D abord l’envie d’apprendre a jouer au tennis, puis mon passé d’athlète et enfin toutes les bonnes volontés du club de tennis du DHJ ! A commencer par les membres du comité aux ramasseurs en passant par les entraîneurs et le jeune directeur technique M barek Khatimi, sans oublier mon partenaire Belhamdounia Abdelkhalek.
Et pour conclure ?
Je remercie tout ce beau monde et l’Opinion sports qui m a permis de m exprimer.
L’Opinion
Abdellatif CHERRAF