Tôt ou tard, le corbillard
Equation valant des milliards de milliards :
« Des hommes, des femmes, des jeunes, des vieillards,
Croyants et cafards bondés de brocards ou bobards,
Craquent, au vu des tares, comme des pétards ».
Illusion de l’être dans le néant sans remparts,
Le monde humain s’empare du plus de parts.
Les anonymes porteurs ou non de dossards
Misent tout sur les voyages des grands routards.
De la mue d’un amas, émerge un têtard
Evoluant, plus tard, en beau moutard.
Damoiseau, bonjour les injures du loubard.
Peinard, l’adulte va et vient de l’art au dard.
Désormais, les bourrasques du mal revanchard
Flottent au-dessus du lot comme un étendard.
Les maux variés mais diffus rongeant les vieillards
Dépassent les potards et leurs objets tocards.
Evidemment, que l’on soit ou non débrouillard,
Le monde humain vogue dos au brouillard.
L’extirper requiert le tocard et le billard,
Sans la chance d’errer dans le boulevard.
Belle mort et malemort rendent hagard,
Poignardent corps et âme comme le blizzard,
Vident de leur substance, tôt ou tard,
Les douars, le cortège et le corbillard.
Moussa Ettalibi, Dr Sci., Rabat le 05-03-2011
Moussa Ettalibi, Dr Sci.
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