Le printemps arrive dans la douleur, un vent métallique et froid embaume les rues quasi désertes de la paisible EL JADIDA. La mer continue de se déchaîner. Les éléments sont en furie, qui grondent On sent comme l’avènement d’une fin de quelque chose, un fait gravissime va-t-il se produire, une nouvelle alliance peut être ??
La paix, mes amis, l’amitié, la fraternité : ce sont les maîtres mots de cette soirée mémorable, fêtée comme il se doit par le valeureux LAHBIB, aimé et adulé par tous, dans la tourmente ou dans la dignité.
« Nous sommes tous LAHBIB »
Comme lui, il faut faire face a la bêtise, l’acharnement, les coups bas, la traîtrise, le guet-apens et la violence gratuite. On est en droit de se demander où sont passées ces valeurs et ces principes qui différencient un homme, un vrai et d’un traître ou d’un charognard.
Ils sont tous la, heureux de se retrouver ensemble, après une longue traversée du désert “bancaire”. Ils sont tous la, les porteurs de djellabas, les sceptiques, les bavards, les raconteurs d’anecdotes, les riches et les moins riches, les avares, les chauves et les moins chauves, cheveux gris, sel et poivre, tous hôtes du beau brun, resté fidèle a ses principes de justice, d’honneur et de dignité .Ces hommes dont la majorité approchent la cinquantaine ont vécu toutes les guerres de la vie, toujours en lutte contre le spectre de la Banque, personnifié par des énergumènes assoiffés de violence, qui rodent autour du sinistre pouvoir.
Merci LAHBIB pour cette pause méchoui, ce repas convivial qui nous rappelle ta gentillesse, ta bravoure et ta générosité.
Tu resteras dans nos cœurs l’exemple d’un ami d’un frère digne et fier.
Tarik Boubiya – El Jadida
